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Affaire de vol des milliards chez Mvondo Ayolo: une ONG documente des actes de tortures

Le Mandela Center International ne lâche pas l’affaire des personnes qui ont été arrêtées et torturés pendant plusieurs semaines parce que accusées d’avoir été les auteurs de vol chez Samuel Mvondo Oyolo. Dans un communiqué, Mandela Center International revient sur les circonstances des faits rapportés, en précisant les dates et lieux. « A l’attention de la communauté nationale et internationale : Que Mandela Center International confirme la remise en liberté des individus détenus arbitrairement et incommunicado à la Direction de la Sécurité Militaire de Yaoundé pendant 30 jours, depuis le 04 décembre 2023, suivie des actes de torture et de traitements cruels, inhumains et dégradants ; Que selon les faits bien documentés, en date du 02 décembre 2023, alors que Sieur Samuel MVONDO AYOLO, Ministre, Directeur du Cabinet Civil (DCC) de la Présidence de la République du Cameroun, depuis 2018, représentant personnel du président de la République, Paul Biya, prenait part à une messe pontificale d’actions de grâce célébrée par Mgr Christophe ZOA, évêque du diocèse de Sangmélima, entouré de plusieurs autres évêques, pour célébrer le premier centenaire de la paroisse Saint-Michel de Nden, du diocèse de Sangmélima, chef-lieu du département du Dja-et-Lobo dans la région du Sud, créée en 1923, des individus en service à son domicile à Bastos, Yaoundé, se sont introduits dans l’une de ses chambres sécurisées, pour dérober de fortes sommes d’argent, près de deux milliards Fcfa, soit 3 027 500 Euro », écrit Mandela Center International. Selon l’ONG, les personnes qui ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire ont été victimes de toutes sortes de sévices corporels possibles. « Qu’à l’aide des matraques, des machettes, des gourdins, des morceaux de planches, le feu, le courant électrique et des objets prohibés, les personnes illégalement interpellées en date du lundi 4 et mardi 05 décembre 2023, ont été passées à tabac toute la nuit par les éléments des forces de défense et de sécurité camerounaises dans ce qu’ils appellent « exploitation approfondie » « , ajoute l’ONG. Voici le communiqué de Mandela Center International

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Cameroun: une ONG dénonce les arrestations «illégales» de près de 160 civils

Au Cameroun, l’ONG Mandela Center International dénonce les arrestations, au début du mois, de plus de 150 civils par les forces de défense et de sécurité dans cinq villages du département de la Mémé, dans la région anglophone du Sud-Ouest. Publié le : 22/03/2023 – 14:36 2 mn Pour l’ONG, ces arrestations sont illégales et arbitraires et elle demande la libération immédiate de ces habitants. Selon elle, ce sont principalement des jeunes et quelques personnes âgées, au total près de 160 personnes, qui ont été arrêtées le jeudi 2 mars. Dans sa note d’information, l’organisation parle de plusieurs centaines de militaires qui ont fait une descente au petit matin dans les villages de Matoh, Kindongi, Mbonge-Batoke, Mboh-Barombi et Ediki, des arrondissements de Mboge et Konye. Les opérations ont eu lieu à la suite d’une dénonciation du préfet du département de la Mémé.  « Ce genre de comportement est contraire au droit international humanitaire » Selon Jean-Claude Fogno, secrétaire exécutif permanent de l’organisation Mandela Center International, les habitants ont été conduits dans un premier temps à la gendarmerie de Kumba. Seuls quatorze d’entre eux ont été inculpés par un magistrat militaire pour « terrorisme, complicité de terrorisme, fabrication d’armes artisanales et atteinte à la sûreté intérieure de l’État ». « Nous dénonçons le fait qu’on arrête d’abord les individus et on les enferme avant de réunir les éléments qui montrent qu’ils ont commis une infraction. Ce genre de comportement de l’armée est contraire au droit international humanitaire puisqu’en réalité, dans le champ de guerre, on doit tout faire pour préserver les civils de ce genre d’arrestations illégales et de détentions arbitraires », dénonce-t-il. Protestations Des arrestations qui font écho, selon Jean-Claude Fogno, à celles qui ont eu lieu le 12 février dernier dans le département du Fako, dans la localité d’Ekona. Quatre-vingt-dix-sept jeunes avaient été interpellés. Les femmes ont protesté le 14 février à Buea devant les bureaux du maire et du gouverneur de la région du Sud-Ouest et dans les jours suivants, 81 jeunes ont été relâchés.  Pour l’organisation Mandela Center International, ces méthodes rappellent celles utilisées dans la lutte contre Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Contactés, les ministères de la Défense et de l’Intérieur n’ont pas commenté les déclarations de l’ONG.

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ACCUSÉS DE COMPLICITÉ AVEC L’ARMÉE, ILS ONT ÉTÉ CRIBLÉS DE BALLES DEVANT UN PUBLIC ABASOURDI.

Dans la vidéo (nous avons refusé de la diffuser pour sa sensibilité) de leur exécution postée par les séparatistes, les deux civils sont assis sur une route bitumée. L’un arbore un short bleu, un maillot rouge et des sandales à gommes blanches. L’autre est habillé d’un pantalon bleu ciel, une chemisette blanche et une paire de chaussures blanches, des lunettes noires remontées au front et un petit sac en bandoulière. Juste derrière eux, une foule admire la scène au cours de laquelle leurs bourreaux les accusent de complicité citant au passage leurs liens avec l’armée. L’un d’eux conteste en secouant ses deux bras et jurant ne pas se reconnaître dans ces accusations, lorsque les séparatistes ouvrent le feu sur eux et les abattent de sang-froid. Prise de panique, la population se disperse sous les coups de feu des séparatistes. Cette exécution sommaire survenue le 4 octobre à Guzang, village situé dans l’arrondissement de Batibo, est l’une des conséquences de la crise anglophone qui perdure dans cette région et celle du Sud-Ouest depuis sept ans. Cette exécution vise, selon des sources, à intimider les populations en les mettant en garde qu’en cas de trahison, elles subiront la mort